செவ்வாய், 14 டிசம்பர், 2010
Biographie du Chevalier Simon Hubert
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Simon Hubert, né le 11-04-1944 à Karaikal, est le 5ème des sept enfants des époux Adaikalassamy-Coujandaïyammal.
Recruté sur concours dans l’Etat de Pondichéry, il est instituteur de l’instruction publique, du 1er octobre 1962 au 31 janvier 1964
Mis en route par le consulat général de France à Pondichéry, embarqué à Bombay le 14 mars 1964 et débarqué à Marseille deux semaines plus tard, engagé volontaire pour compter du 1er avril 1964, il rejoint l’école militaire d’infanterie à Montpellier en qualité d’élève sous-officier d’active de la 37ème promotion. Obtenant le certificat d’arme numéro 2, le certificat interarmes puis la qualification de chef de commando à l’issue des épreuves, il est nommé au grade de sergent le 1er avril 1965.
A cette même date, il est affecté au 150ème régiment d’infanterie motorisé à Verdun où les fonctions de comptable adjoint de la 5ème compagnie lui sont confiées. Sa grande valeur professionnelle ayant été remarquée, il est désigné d’emblée, malgré son jeune âge, pour occuper les fonctions de chef comptable de la 3ème compagnie.
Sportif, très discipliné et extrêmement sérieux, il est un excellent chef comptable en qui ses chefs ont une entière confiance.
Le 1er juillet 1967, le brevet du premier degré, spécialité « comptable de corps de troupe » lui est délivré et il est déclaré titulaire du brevet de chef de section à compter de la même date.
Il est promu au grade de sergent-chef le 1er janvier 1969.
D’une intelligence vive et possédant de très solides connaissances techniques, il obtient brillamment le brevet du deuxième degré de comptable de corps de troupe le 1er novembre 1969.
Il est admis dans le corps des sous-officiers de carrière à compter du 1er février 1970.
Sa très grande compétence et sa haute conscience professionnelle le désignent tout naturellement pour assurer la gérance du cercle-mess des sous-officiers, dont la situation était des plus précaires. Possédant le goût de l’action, imaginatif, doué d’un sens aigu de la rentabilité et cherchant en permanence à améliorer la qualité des services, il démontre en tous points qu’il est un gestionnaire exemplaire.
Il est promu au grade d’adjudant le 1er janvier 1971.
Hautement qualifié, il se voit confier le poste d’adjoint au chef du bureau « Effectifs-Mobilisation ». Excellent sous-officier, il est un subordonné de tout premier plan. Très méthodique et compétent, il allie agréablement rendement et organisation.
En août 1973, il est affecté au 24ème groupe de chasseurs, à Tübingen, Allemagne. Désigné pour occuper les fonctions d’officier comptable, fonctions pour lesquels il n’était absolument pas préparé, il s’est d’emblée imposé à ce poste difficile grâce à un travail soutenu, un sens affirmé de l’organisation et un esprit méthodique. Les remarquables résultats obtenus lors de la revue inopinée du détachement d’inspection technique lui valent une lettre de félicitations.
Promu au grade d’adjudant-chef le 1er novembre 1976, il se voit logiquement confier les fonctions de chancelier du corps.
Assimilant très rapidement les différents aspects très techniques de sa mission, d’un jugement sûr et d’une discrétion absolue, il obtient en tous points des résultats remarquables.
Collaborateur avisé et écouté du chef de corps, il est un sous-officier de très grand choix pour le commandement et ses pairs ; son action est particulièrement bénéfique vis-à-vis des sous-officiers pour lesquels il est un conseiller précieux et un exemple permanent, notamment pour les jeunes cadres.
L’excellent des services rendus lui valent alors une seconde lettre de félicitations.
Le 1er janvier 1980, il est déclaré titulaire du diplôme de qualification supérieure.
La qualité de ses dispositions intellectuelles et de ses connaissances étant reconnue et sanctionnée par une brillante réussite au concours des majors - 1er en Allemagne, 2nd en France – il est nommé au grade de major le 1er février 1980.
En août 1982, il est affecté à Strasbourg, à l’Etat-major de la 6ème division blindée et 62ème division militaire territoriale devenue, en 1984, 62ème division militaire territoriale et division du Rhin. Adjoint au chef de bureau chancellerie, il se donne à fond et avec énergie à son nouvel emploi. Travailleur acharné, méthodique et parfaitement organisé, il se montre aussitôt très efficace.
Intelligent, d’esprit très militaire, de caractère affable et faisant preuve en toutes circonstances d’une grande courtoisie, il est très apprécié des sous-officiers chanceliers des corps qu’il contrôle et conseille utilement.
Om reçoit en 1985 puis en 1990 la Médaille de la Défense Nationale puis la prestigieuse Médaille Militaire.
Le 2 août 1993, il est muté à l’Etat-major du Commandement Militaire de l’Ile de France. Affecté au bureau Réserve, en qualité de chef de la cellule « Notation – Avancement des officiers de réserve », il s’impose d’emblée grâce à son efficacité et à ses connaissances approfondies dans le domaine de la chancellerie.
En mars 1995, il est désigné responsable de la création de la cellule « Engagement Spéciale dans la Réserve ». D’une grande vivacité d’esprit et rigoureux dans l’analyse des problèmes, il obtient, par une forte implication personnelle, des résultats dignes d’éloges.
Le 4 aout 1997, il rejoint la Direction des services financiers au Ministère de la Défense, en qualité de chef de la section chancellerie. Spécialiste de tout premier ordre, doté d’une vaste expérience dans le domaine technique de la chancellerie et dans la gestion des ressources humaines, c’est un collaborateur de tout premier choix, qui a su s’adapter à un environnement nouveau pou lui et prendre en compte l’aspect interarmées de la Direction.
D’une parfaite éducation, sympathique et attachant, soucieux du facteur humain, il a une haute conception de son métier et un sens aigu de ses responsabilités.
Sous-officier possédant un remarquable ensemble de qualités professionnelles, intellectuelles, morales et humaines, le Major SIMON est nommé au grade de chevalier de l’Ordre National du Mérite après trente-six années de service.
Il a mené une vie pleine d’amour, d’amitié, du sentiment de devoir, de l’amour de la langue et du peuple tamouls. Il était grand et avait un cœur d’or.
Il a épousé Rajeswari, une femme d’amour et de talent. Elle a été à ses côtés tout au long de sa vie. Elle suivait le chemin de Mahakavi Barathiyar, chantre du féminisme.
Il est le père de deux enfants Anand et Vasanthi. Il s’est sacrifié pour leur bonheur. Il leur a permis de faire des études supérieures. Il a eu deux petits enfants Asassou et Raja.
Il a travaillé pendant quelque temps comme Président de l’association des co-propriétaires.
Il s’est mis au service de l’association qui assurait l’instruction gratuite et fournissait des vêtements à l’école située à Ennayam au Kérala.
En tant que Secrétaire général de l’association catholique Gnanagam, il a rendu beaucoup de services et avait acquis la reconnaissance des gens.
Dans la chorale de Pontoise, il avait trouvé son bonheur en étant au service de la musique et de Dieu.
Il s’est entièrement consacré à Gnanathipam de Gnanagam comme son responsable de publication.
Jusqu’au bout, il s’est investi pour aider les gens, les accompagner en leur prodiguant les valeurs morales et assurer les rites funéraires des catholiques décédés.
Secrétaire général de France Kambane Kajagam, il a beaucoup œuvré pour la langue et le peuple tamouls.
Responsable de publication du magazine Kambane, il a défendu le merveilleux Tamoul comme la prunelle de ses yeux.
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